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Portraits d'entrepreneur.es : Delphine Darbel

Delphine Darbel

La passion d’entreprendre était inscrite dans leurs gènes, ou ils.elles l’ont construite au fil des ans, des expériences. Leur parcours à l’ESIGELEC leur a permis de faire grandir leur projet, d’acquérir la confiance et l’expérience nécessaires au passage à la création.

Des entrepreneur.es expliquent comment ils ont décidé de franchir le pas de l’entrepreneuriat, comment leur cursus d’ingénieur les a aidé.es, comment ils.elles abordent les aléas de la vie de l’entreprise.

Delphine Darbel, ENOVEA, (promo 93)

  • Entreprendre : “ Rêver et faire rêver ”

« Je constate qu’en France, très peu de personnes sont capables d’être chef d’entreprise. Car l’écosystème n’invite pas à se poser les bonnes questions, à prendre les bonnes décisions, par trop d’assistanat. Et cela aboutit à un taux d’échec colossal. Or, on ne peut pas créer une entreprise en étant assisté. Il faut avoir une vision, des directions, des valeurs qui sont profondément ancrées. Un patron doit être gestionnaire, commercial, très organisé, généreux dans ses interactions relationnelles. Et il doit rêver et faire rêver. C’est très important, car le quotidien n’est pas toujours joyeux. Si on sait se projeter, anticiper, rêver, on réussit à emporter les autres avec soi. Un autre point est celui d’entreprendre au féminin. Une femme doit être meilleure que les autres, car elle est plus attendue au tournant. Et puis le sentiment de solitude du dirigeant, elle le connait encore plus, notamment dans des métiers numériques, informatiques où les femmes sont très peu nombreuses et où il est difficile de parler, d’échanger, de se confier ».

  • L’ESIGELEC et moi : “ Des ingénieurs conquérants ”

« L’engagement associatif au sein de l’ESIGELEC m’a beaucoup apporté. S’investir dans le Bureau Des Elèves, c’est toucher au commercial, à l’organisationnel, à la prise de responsabilités, au travail en équipe. On se confronte à des problématiques, il peut arriver qu’on se trompe, mais on apprend. Pédagogiquement, le parcours ingénieur est fabuleux, car il permet d’acquérir de très vastes connaissances technologiques. Je suis en mesure de comprendre, d’appréhender les métiers de mes clients, de parler de mécanique des fluides, de résistance des matériaux, de flux magnétiques... Sur un plan plus général, j’ai constaté que l’ingénieur normand possède d’authentiques qualités. Il est attaché à sa région, pour de bonnes raisons, il est fiable, raisonnable, il sait accepter et relever les challenges. Il a un côté conquérant, ce qui est dans les gènes des Normands. Je recrute des gens comme cela. Je veux des Guillaume le Conquérant dans mon entreprise ».

  • Mon entreprise : “ Au coeur du big data ”

« ENOVEA est une société spécialisée dans le développement de systèmes experts. Nous créons des outils qui n’existent pas sur le marché : notre métier consiste à déployer des solutions spécifiques pour les besoins de nos clients, qui sont en quasi-totalité des grands-comptes. Nous favorisons des projets itératifs, communicatifs et collaboratifs. Ils nous permettent, quinze jours après la première réunion avec le client, de délivrer un prototype qui évolue et s’enrichit au fil du temps. Nous sommes particulièrement reconnus pour nos travaux sur la connectique liée à la mobilité et sur les solutions concernant les marchés boursiers dérivés. Autant dire que le cœur de notre métier est le big data ».

  • La marche vers l’entreprise : “ Créer de l’emploi en région ”

« Créer une entreprise n’était pas mon idée première. Mais au fil de ma carrière, j’ai été confrontée à une demande d’engagement trop importante pour une mère de trois enfants et un manque de liberté dans la stratégie. J’ai été encouragée à lancer mon entreprise par des gens très proches, créer de l’emploi pour les ingénieurs normands, de construire une usine logicielle dans leur région, alors que j’ai d’abord dû aller travailler à Paris en sortant de l’ESIGELEC. J’ai choisi mon métier en observant le marché. J’ai compris que la gestion des grands volumes de données posait de réelles difficultés aux entreprises. Le secteur était porteur ».

Retrouvez tous les portraits sur https://www.esigelec.fr/fr/portraits-dentrepreneures

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